MOUDJAHIDATE, Contre le déni, la négation et l'oubli
La "ziyara", vous connaissez ?
La femme, la mode et la personnalité
peut-on parler de bon et de mauvais choix ?
Hypothèse: Un parti islamique au pouvoir!
L’autorité des enfants sur leurs parents !
C'est quoi être bon pour sa société?
Qui a le droit d'interpreter le Coran?
Etes-vous quelqu'un d'ambitieux?
Plaidoyer pour l'OPEN SOURCE en Algérie
Réconciliation Nationale en Algérie
Les Algériens ne rêvent plus, pourquoi ?
De nouvelles mesures de sécurité pour diminuer les accidents de la route
Suppression du tuteur matrimonial: pour ou contre..
Si on devait qualifier la femme moderne, sans doute la qualifierait-on de “femme active”. Être titulaire d’un diplôme universitaire n’est pas une condition sine qua non pour accéder à ce titre. Ce modèle s’applique à toute femme qui exerce une activité professionnelle à l’extérieur, l’ancien modèle étant celui de la femme au foyer.
Aujourd’hui, qu’est-ce qui en est de la femme active dans notre société ? C’est autour de cette question précise que je veux émettre quelques réflexions personnelles.
Depuis plusieurs années, on note de plus en plus la présence de la femme dans presque tous les domaines de la vie professionnelle, étant célibataire, mariée ou mère de famille. Elle est présente dans tous les secteurs quasiment, et combat sur tous les fronts. Et là je m’arrête pour rentrer dans le vif du sujet.
Un dicton proclame qu’on ne peut pas être au four et au moulin, or la femme d’aujourd’hui est partagée, de par toutes les responsabilités qu’elle se trouve obligée d’assumer, entre le four et le moulin ! Le plein temps qu’elle doit assurer dans son travail ne la dispensant point de toutes les tâches ménagères qu’elle doit assumer.
Et lorsqu’elle est maman, elle doit assurer le suivi scolaire de ses enfants ; en les aidant à faire leurs devoirs, à préparer leurs examens, à rédiger leurs exposés… Pour beaucoup de femmes, déposer son ou ses enfants chez la nourrice et les récupérer le soir, faire le marché, aller voir la maîtresse d’école, emmener son enfant malade chez le médecin rentre dans ses prérogatives.
Dans ce rythme de vie vertigineux, rien ne lui est simplifié ou pour beaucoup du moins, elles ne bénéficient pas de toutes les commodités nécessaires pour sa cuisine et son foyer, et d’un véhicule pour ses déplacements à l’extérieur.
Et si on en vient au rôle de l’homme, il n’y a rien à en dire de plus que ces horaires qu’exige de lui la nature de son travail, il rentre ensuite chez lui se détendre face à la télévision ou avec un journal à la main, pendant que sa femme, dans sa cuisine, s’affaire à préparer le dîner ! De cette réalité, beaucoup de femmes se plaignent de ce que leurs maris ne les aident pas à la maison, pas même pour les devoirs des enfants. Beaucoup d’entre elles se chargent aussi du couffin parce que l’homme a démissionné de cette tâche rude !
Conclusion faite, je ne parlerai pas de quelques rares exceptions, l’homme algérien a la même attitude et le même comportement qu’avaient son père et son grand-père par ces temps où la femme était au foyer ! Sa mentalité à l’égard de la femme qui occupe un rôle nouveau et un mode de vie différent n’a pas changé d’un pouce. Très peu ont fourni l’effort de s’adapter avec cette nouvelle variante, alors que son choix, au départ, a été sur la femme qui travaille, conditions de vie obligent !
Je ne nie pas, et cela est un autre volet de la question, que la cherté de la vie s’est imposée de tout son poids sur notre quotidien, aujourd’hui plus qu’hier cependant, il y a des priorités à considérer et à établir par rapport aux lourdes conséquences que pourrait engendrer un tel rythme de vie, d’abord sur la santé de la femme, physique et morale et partant, celle de son foyer et de ses enfants.
Il ne m’est pas permis, certes, de recommander à la femme de redevenir la femme d’intérieur qu’elle était jadis, mais il est impératif qu’elle considère, elle et son mari, ce qui serait le mieux pour le bien-être de leurs enfants. Car s’ils se mettent tous les deux à œuvrer pour le confort matériel de leurs enfants, il est certain qu’ils passeront outre certains besoins psychiques et sentimentaux qui, autant que la nourriture, sont capitales pour le développement mental de l’enfant.
Depuis que le monde est monde, jamais le rôle de porter un enfant et de l’allaiter n’a été celui de l’homme ! Alors pourquoi la femme doit-elle assumer le rôle de l’homme, celui de gagner de l’argent. Je le dis avec aise car pour la majorité des femmes, travailler n’est pas un besoin personnel, celui de s’affirmer et de s’épanouir, mais beaucoup plus un besoin financier ; le salaire des maris étant souvent insuffisant.
Mon souci pour les conséquences d’un tel mode de vie sur les enfants dans notre société est grand. Je répète néanmoins que je ne suis pas en train d’appeler la femme à retourner à ses fourneaux pour la simple raison que la femme a acquis un niveau intellectuel qui lui fait dépasser cette image banale de la femme au foyer. Elle sait qu’on n’entretient pas un foyer en veillant seulement à sa propreté, en préparant de bons plats chauds et en souriant au mari lorsqu’il rentre le soir. C’est tout un état d’âme qui se traduit, par l’ambiance chaleureuse et sereine qu’elle établit à l’intérieur de sa maison.
Ce que je propose, par contre, c’est une remise en cause du travail de la femme qui lui, ne doit en rien ressembler à celui de l’homme en raison des rôles différents assumés par chacun. Il faut donc pour cela, accorder à la femme des horaires moins contraignants. La femme, parce qu’elle ne peut pas être au four et au moulin, doit bénéficier d’un travail où elle fait moins d’heures que l’homme, avec un salaire en conséquence.
Sa présence dans son foyer et sa disponibilité pour des enfants en bas âge sont irréversibles. Nul ne peut remplacer la maman. Et dans cette volonté d’assurer à l’enfant une bonne nourriture, de beaux habits, et les jeux électroniques les plus récents, les parents risque de passer à côté de certains besoins de l’enfant plus nécessaires à son équilibre ; à savoir le sentiment de sécurité, de sérénité et de stabilité dont il a besoin pour bien grandir ; le rythme frénétique mené par le papa et la maman et tout le stress engendré par un tel quotidien n’est pas pour l’y aider !
Si la maman devait confier son enfant, bébé à la nounou, scolarisé à la maîtresse d’école, malade au médecin, perturbé au psychologue ; que lui reste-t-il de sa relation avec son enfant ! Une maman intelligente sait qu’il faut parler à l’enfant et l’écouter, qu’il faut chercher à le comprendre car il a sa personnalité propre, qu’il faut l’orienter, le motiver, l’encourager, l’aimer. Et tout cela se fait à longueur des jours et des nuits, par une présence quotidienne et instantanée.
Discuter ce sujet sur le Forum >>>